Les activités sociales et économiques ont tourné au ralenti, ce lundi 26 septembre matin, à Goma chef lieu de la province du Nord-Kivu à la suite de l’appel de la société civile à deux journées ville morte du 26 au 27 septembre 2022.
Visiblement sur place notre correspondant permanent, signale que, de nombreuses écoles de Goma n’ont pas ouvert leurs portes et des élèves ont été vus en train de rentrer à la maison.
Les mêmes sources renseignent que le marché central comme celui de Virunga ont été désertés tout cet avant-midi de lundi.
Néanmoins quelques banques commerciales et stations-services ont fonctionné à plein régime.
Le trafic urbain a été fluide ce lundi dans le chef-lieu du Nord-Kivu et ses environs.
Et la situation sécuritaire est calme, hormis quelques altercations entre les jeunes et les éléments de la police aux quartiers Manjengo et Ndosho.
La police a enlevé les barricades que plaçaient les jeunes. Les policiers ont été visibles sur toutes les artères de la ville.
De son côté, le maire de Goma a assuré que la situation était sous contrôle.
A travers cet appel, la société civile du Nord-Kivu veut exiger la reprise de Bunagana par les FARDC, la levée de l’état de siège et le départ de la MONUSCO.
Signalons que, La société civile de Bukavu en province du Sud-Kivu, appele à une journée ville morte pour ce joindre à ceux du Nord-Kivu, ce mardi 27 september 2022 pour exiger la liberation de Bunagana au Nord-Kivu et exige au gouvernement congolais de mettre fin à l’état de siège qui ne produit pas des bon résultats.